Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, n’a pas assisté à la cérémonie d’investiture du nouveau président américain, Donald Trump. L’entreprise s’est donc rendue en Chine avec ses employés pour célébrer le Nouvel An lunaire. Cela montre qu’il a choisi son camp dans la tension entre les États-Unis et la Chine.

Pourquoi le PDG de Nvidia est allé en Chine

Le PDG de Nvidia, qui avait précédemment annoncé qu’il ne participerait pas à l’élection présidentielle américaine, a déclaré qu’il serait présent à la célébration avec ses employés à cette date. Dans ce contexte, il a déclaré que cela montrait « l’importance de cette journée spéciale et l’engagement de l’entreprise envers ses salariés ».

Il a été rapporté que Huang assisterait à des célébrations similaires en Chine la semaine prochaine. Ces visites visent à renforcer les liens de Nvidia avec ses salariés et partenaires en Asie. La visite du PDG intervient à la suite des restrictions américaines à l’exportation de puces d’intelligence artificielle.

De nouvelles règles édictées par l’administration du président Joe Biden limitent les exportations de puces haut de gamme vers des pays autres que certains alliés des États-Unis, dont Taïwan. Il maintient également une interdiction d’exporter vers la Chine, l’un des marchés importants de Nvidia.

Huang n’a fait aucun commentaire sur l’approche du président Trump. Dans sa déclaration sur le sujet, il a déclaré : « J’ai hâte de féliciter l’administration Trump lorsqu’elle prendra ses fonctions ».

Huang a également rencontré le PDG de TSMC, CC Wei, pour discuter de l’augmentation de la production de puces Blackwell. La coopération avec TSMC, le principal fournisseur de Nvidia, est importante pour que l’entreprise puisse répondre à la demande croissante de semi-conducteurs.

Nvidia, valorisée à plus de 3 000 milliards de dollars, a connu une croissance sans précédent grâce à la demande de puces d’intelligence artificielle.